Un projet de loi sur le développement rural devrait être adopté par le Conseil des Ministres au premier semestre 2003. Le ministère souhaite définir une politique « pragmatique et ambitieuse de développement rural ».
L’élaboration du texte fera l’objet d’un travail interministériel et de contributions extérieures.
Mobilisons nos Députés, Sénateurs, Conseillers régionaux et généraux, ainsi que nos organismes professionnels pour que l’équitation ait toute sa place.
(15.10.2002)
Mme Monique Collange attire l'attention de Mme la ministre de la jeunesse et des sports sur la modification de la loi sur le sport du 6 juillet 2000 qui supprime l'homologation des diplômes fédéraux d'accompagnateurs et de guide de tourisme équestre. Ces diplômes sont délivrés par la Fédération française d'équitation et de tourisme équestre et la modification de la loi, sans contrepartie, crée un vide juridique mettant hors la loi des professions jusque là parfaitement identifiées. Certaines directions départementales de la jeunesse et des sports refusent même de renouveler les cartes professionnelles aux titulaires d'un de ces diplômes actuellement en exercice. Si aucune mesure n'intervient dans les délais les plus brefs, plus d'un millier d'entreprises seront contraint de cesser leur activité et de licencier le personnel qu'elles emploient. C'est pourquoi, elle lui demande si une solution peut être trouvée pour que la profession d'accompagnateur et de guide touristique équestre soit prise en compte à part entière et non comme palliatif à celle d'éducateur sportif.
Réponse:
La loi du 6 juillet 2000 relative aux activités physiques et sportives a substantiellement modifié, dans son article 37, le cadre d'exercice rémunéré des fonctions d'enseignement, d'animation, d'entraînement ou d'encadrement d'une activité physique ou sportive. L'application de l'article 43 de la loi du 16 juillet 1984, ainsi modifié, nécessite toutefois l'élaboration et la publication d'un décret en Conseil d'Etat. La conception de ce décret est complexe puisqu'il s'agit de trouver un juste équilibre entre le développement économique des pratiques, la sécurité des pratiquants, le respect du code du travail, la nécessaire responsabilisation des partenaires sociaux et les préoccupations de certains organismes professionnels. C'est dans ce contexte qu'un premier avant-projet est actuellement élaboré en concertation avec tous les ministères concernés : ministère de l'éducation nationale, ministère de l'équipement, des transports et du logement, ministère de l'agriculture et de la pêche, secrétariat d'Etat au tourisme, secrétariat d'Etat aux droits des femmes et à la formation professionnelle et ministère de la jeunesse et des sports. Ce document de travail fera prochainement l'objet d'une consultation de tous les acteurs concernés avant d'être soumis à l'examen du Conseil d'Etat. Il est donc assez probable que la parution de ce décret n'interviendra pas avant le dernier trimestre de 2001. Dans l'attente de la parution de ce décret, les titulaires de brevets d'Etat et de cartes professionnelles continuent à exercer. Il existe, en revanche, un problème pour les titulaires de diplômes fédéraux homologués par le ministère de la jeunesse et des sports sur la base d'un dispositif qui a fait l'objet de plusieurs décisions d'annulation du Conseil d'Etat. C'est bien pour résoudre ce problème dans la durée et de façon définitive que la loi du 6 juillet 2000 fonde la reconnaissance des diplômes professionnels sur un principe général d'homologation de droit commun, que nul ne pourra contester. Afin de pallier la difficulté inhérente à la période transitoire, plusieurs parlementaires ont pris l'initiative, avec l'accord de madame la ministre de la jeunesse et des sports, de déposer un amendement à la loi portant diverses mesures d'ordre social, éducatif et culturel, et visant à proroger, jusqu'au 31 décembre 2002, la validité de tous les diplômes inscrits, avant le 10 juillet 2000, sur la liste d'homologation établie par le ministre chargé des sports. Cet amendement a été adopté lors du vote définitif de ce texte à l'Assemblée nationale, le 28 juin dernier. Cette démarche permettra d'éviter tout empressement dans la période de concertation sans pour autant compromettre la pérennité et le développement des pratiques mais aussi des structures qui les organisent.
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