Madame P. astucieusement domiciliée chez son concubin, après un divorce difficile, saisit la Commission de Surendettement des Particuliers, souhaitant un miracle, c'est à dire un effacement de l'ensemble de ses dettes.
Emue aux larmes, la Commission lui accorde un report de deux ans, mais les créanciers peu satisfaits, saisissent le juge qui, curieusement encore plus ému, va prononcer la liquidation judiciaire de la fausse malheureuse avec effacement des dettes non professionnelles.
Un créancier outré ( est-ce un pléonasme ? ) saisit la Cour et avec une vingtaine d’autres, dont un vétérinaire et un avocat, réclame justice, c'est-à-dire ses sous ….
Le pléonasme, retraité et détective à ses heures, démontre que Madame P. ne vit pas seule, qu'elle passe son temps à cheval,( d'où la créance du vétérinaire, vous suivez ? ), qu'elle utilise quotidiennement le véhicule d'un tiers et possède une maison de campagne.
Il en conclut, rageur, qu'elle est de parfaite mauvaise foi et ne mérite pas le bénéfice du surendettement.
Convaincue, la Cour réforme la décision et Madame P. devra donc payer l'homme de l'art, les pensions et subsidiairement, son avocat attristé.
( Cour d'Appel de Versailles - 22 novembre 2012 )
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