Les époux S. se plaignent de la présence de deux chevaux sur un terrain voisin, apportant mauvaises odeurs et présence de mouches.
Ils considèrent que la parcelle est trop petite, non entretenue, créant un trouble anormal de voisinage.
Sur constats d'huissiers, les époux S. assignent N.
Le tribunal indique :
<< Qu'il est de principe que nul ne peut causer à son voisin des troubles anormaux de voisinage ; qu'il s'agit d'une responsabilité de plein droit, fondée sur une appréciation objective d'un inconvénient excessif de voisinage atteignant un fond voisin >>.
Puis les juges trouvent les preuves insuffisantes à caractériser << les troubles allégués et surtout leur permanence qui permettrait de caractériser leur caractère anormal >>.
La demande de dommages et intérêts des époux S. est rejetée.
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